mardi 21 août 2007

Revue de livres divers.

Bien que je n'ai fait de critique depuis un bout de temps, je continue à lire jusqu'à ce que la session commence. Allons-y en rafale, contrairement à mon style habituel plus lent. C'est Texas Chainsaw Massacre versus une dissection de laboratoire.

Fyodor Dostoievsky chez Renaud-Bray.
Dostoievsky sur Wikipedia (FR) (EN)

Les Démons de Dostoievsky est une oeuvre étrange. Je ne peux m'empêcher de la comparer à l'autre oeuvre de Dostoievsky que j'ai lue (Crime et Châtiment), même si la comparaison fait souffrir Les Démons. On y retrouve certains éléments de psychologie qui ont tant inspiré Nietzsche (ici, c'est Kirilov et sa folie athée) et le processus littéraire selon lequel les idées de fond s'inscrivent dans le va-et-vient banal de la vie. Toutefois, le propos principal des est surtout politique; ipso facto, il vieillit très mal, et il se dégage du livre une atmosphère de désuétude. Paradoxalement, une partie de l'attrait des Démons se trouve précisément dans cette désuétude. Ce livre se lit aujourd'hui comme on regarde une vieille photo en noir et blanc. C'est un témoignage capté sur le vif d'une époque maintenant révolue.

And now, for something completely different...

Raymond Smullyan sur Amazon.com
Raymond Smullyan sur Wikipedia (FR) (EN)

Dans The Riddle of Scheherazade, Raymond Smullyan nous fait découvrir 225 problèmes de logique, en s'inspirant de la tradition des Contes des Mille et Une Nuits. Des jeux amusants, qui pratiquent un type de réflexion qu'on utilise assez peu au quotidien. Plus faciles que ça.


Amélie Nothomb chez Renaud-Bray
Amélie Nothomb sur Wikipedia (FR) (EN)

Métaphysique des Tubes. Le titre annonce déjà le type de roman: du ridicule, amusant, mais présenté de façon sérieuse. Une autobiographie de l'auteure de 0 à 3 ans. Truffé de l'humour que seule peut créer la vision candide de l'enfant qui ne connaît pas d'autres limites que son imagination, ce roman est une joie à lire et se dévore en deux ou trois jours.

"Marcher était d'une utilité indéniable. [...] Et qui dit marcher dit courir: courir était cette trouvaille fabuleuse qui rendait possible toutes les évasions. [...] Courir assurait L'impunité des actions les plus répréhensibles. C'était le verbe des bandits de grand chemin et des héros en général."

2 commentaires:

Christopher Young a dit...

Péplum, de Nothomb, t'as lu ?

C'est son meilleur. Je crois.

Avec Les Combustibles.

Jigé a dit...

Salut et merci du partage. Des textes intéressants jusqu’en août 2007 puis plus rien. PPPP? (Plus de Publication, Probablement Parti)

Savais-tu que DOSTOÏEVSKY a aussi parlé de responsabilité: "«Chacun de nous est responsable de tout devant tous» (voir "Nous sommes tous responsables" sur mon blog)

c’est par hasard que j’ai atterri sur ton blog. le mien est consacré à la
connaissance de soi
. si le coeur t'en dit, tu es bienvenu.